mercredi 30 juillet 2014

Sans laisser d'adresse , Harlan Coben


Avis : 8,5/10
Présentation :
 Retrouver, après sept ans de séparation, une femme sublime à Paris. Un programme a priori réjouissant. Sauf quand l'amant s'appelle Myron Bolitar, agent sportif : sur place, les ennuis ne tardent pas à arriver. Son amie Terese est mêlée à un meurtre. Sur la scène du crime, du sang, beaucoup de sang : celui de la victime mais aussi celui de la propre fille de Terese... morte dans un accident des années auparavant.

Ce que j'ai aimé :
  • Ce tome est palpitant du début à la fin. Il n'y a aucun temps mort. De ce fait, il se lit très rapidement, impossible de le lâcher.
  • C'est vraiment agréable de retrouver le petit monde de Myron Bolitar: Big Cindy, les parents de Myron, Esperanza, Win...On est quand même au tome 9 l'air de rien, alors on commence à vraiment tous les connaître. On vieillit avec eux... 
  •  Myron Bolitar à Paris et à Londres, ça change ! Et ce n'est pas facile pour lui d'agir à son habitude dans des pays aux lois différentes. D'autant plus qu'ici, on n'a plus affaire à des crapules ou des maffieux, mais à des terroristes et à des agences gouvernementales! Même Win va voir son pouvoir et son influence sacrément diminués.
Ce que je n'ai pas apprécié : 
Un peu trop de morts à mon goût!  C'est quand même la vie de quelques personnes contre beaucoup d'autres ... Il y a vraiment une escalade dans la violence depuis les premiers tomes. Et moi, j'ai un petit cœur sensible...

Je me suis demandé si la boisson préférée de Myron, le Yoo-Hoo, existait vraiment , alors voilà ce que j'ai trouvé :


jeudi 24 juillet 2014

Double jeu de Jean-Philippe Blondel





Note : 7,5/10
Présentation : Renvoyé de son lycée, Quentin est placé dans un lycée bourgeois du centre-ville. D'origine beaucoup plus modeste que ses nouveaux camarades de classe et loin de ses amis d'enfance, le garçon se sent étranger, exclu. Dans sa classe de première L, la majorité des élèves suit les cours de théâtre de Mme Fernandez, la professeur de français. Rapidement fasciné par cette femme charismatique, Quentin va se laisser convaincre et intégrer le cours d'art dramatique pour incarner Tom, le héros de La Ménagerie de verre, la pièce de Tennessee Williams.

Ce que j'ai aimé :

  • Jean-Philippe Blondel se met une fois de plus dans la peau d'un adolescent et ça fonctionne. On ressent  facilement le malaise Quentin,qui, venant d'un milieu modeste, doit s'adapter dans un environnement qui n'est pas le sien. On partage aussi ses doutes quant au chemin qu'il doit prendre.
  • C'est un roman court qui se lit pratiquement d'une traite.  

Anecdotes : 
  • S'il connaît aussi bien les réactions des jeunes , c'est que Jean-Philippe Blondel enseigne l'anglais dans un lycée.
  • Il a publié d'autre romans pour les jeunes :  


J'ai beaucoup aimé Blog et un peu moins (Re)play.

mercredi 23 juillet 2014

L'Homme qui voulait vivre sa vie, de Douglas Kennedy





Avis : 8/10
Présentation: 
Un poste important, une vaste maison, une femme élégante, deux enfants: pour tout le monde, Ben Bradford a réussi. Pourtant, à ses yeux, rien n'est moins sûr: de son rêve d'enfant - être photographe- il ne reste plus rien. Et le sentiment d'être un imposteur dans sa propre existence est de plus en plus fort...Alors, comment résister à l'appel d'une autre vie quand le destin s'en mêle?

Ce que j'ai aimé : 

  • C'est un vrai roman, avec de multiples rebondissements, des coups du hasard et du destin...pour moi, c'est du petit lait!
  • J'avais un peu peur de m'attaquer à cet auteur car j'ai été déçue par les  gros succès de librairie du style de Musso et de Lévy pour ne citer qu'eux...Mais là, bonne surprise! L'écriture est fluide et agréable, sans lourdeurs ni mièvreries.
  • Ce livre fait réfléchir :  Qu'est-ce que le  bonheur ? Que signifie "réussir sa vie"?  Est-on vraiment maître de son destin? Mais attention, pas de grands discours moralisateurs ici. Tout passe par l'histoire de Ben Bradford, à la fois héros et anti-héros, victime et coupable, lâche et courageux. Et ce personnage, on ne peut que s'y attacher!

Ce que je n'ai pas apprécié : 

Il faut reconnaître qu'il y a un côté assez rocambolesque dans cette histoire, et qu'il semble un peu trop facile de changer de vie ...mais l'intrigue est tellement bien construite, que l'on passe facilement au-dessus de  quelques invraisemblances.

Maintenant que j'ai lu le roman, je suis curieuse d'en voir son adaptation :


mercredi 16 juillet 2014

A découvert, d'Harlan Coben



Avis :  9/10
Présentation: 
Suite à la mort de son père, le jeune Mickey Bolitar a dû s'installer chez son oncle Myron, en attendant que sa mère sorte de cure de désintoxication. Nouveau foyer et nouveau lycée pour cet adolescent. Mais aussi nouveaux amis, nouveaux ennemis et surtout nouvelle petite amie, Ashley. Alors que Mickey commence à retrouver le moral, Ashley disparaît sans laisser de traces. Déterminé à comprendre ce qui s'est passé, Mickey mène son enquête et fait des découvertes pour le moins déconcertantes. Ashley n'est peut-être pas la jeune fille discrète et timide qu'il pensait connaître… En tentant de comprendre ce qui a pu lui arriver, ce sont ses propres secrets familiaux qu'il s'apprête à découvrir. Malgré lui, Mickey plonge au cœur d'une aventure sur le point de bouleverser sa vie…

Ce que j'ai aimé : 

  •  Mickey est tout aussi attachant que son oncle, Myron Bolitar, héros récurent d'Harlan Coben. Comme lui, il a le don de se mettre dans de fâcheuses situations. Mickey est en désaccord avec celui-ci ,et pourtant, ils ont en commun le goût du risque, la générosité et un certain sens de l'auto-dérision. J'aime également   beaucoup sa petite bande d'amis, surtout "Spoon",  le fils du concierge du lycée, déjanté à souhait (on n'en attendait pas moins de la part de Coben).
  • L'auteur a su faire une vraie place à Mickey. C'est lui le vrai héros, et Myron n'est qu'un personnage secondaire ici. 
  • J'ai lu le roman en deux jours, tellement l'histoire est prenante. Aucun temps mort, de l'action et du suspens à chaque page !!!  Il faut ABSOLUMENT que je trouve la suite,  car si l'énigme de ce tome est résolue, il reste encore de nombreuses zones d'ombre quant aux secrets de la famille de Mickey.
Deux ( petite) critiques, tout de même
  • Quelques clichés  (pom-pom gilrs populaires, capitaine de l'équipe de basket pas gentil ...losers qui se font chambrer...policier imbécile (et père du capitaine de l'équipe de basket bien sûr)...mais on finit par se demander, à force de retrouver cela dans les films et les romans, si ce sont véritablement des clichés...et puis, c'est tellement bon de pouvoir identifier les gentils et les méchants de temps en temps... :)
  • Le titre "A découvert" n'est pas très bien choisi...le titre original est "Shelter" et quand on lit le roman, on comprend plus en quoi il est approprié.

Maintenant, il faut que je lise les deux tomes de la série des Myron Bolitar qui me restent, car si j'ai bien compris, dans l'un d'eux, j'en saurai plus sur le frère de Myron (et père de Mickey), je suis curieuse d'apprendre la raison du désaccord des deux frères, qui n'est qu'évoquée dans A découvert.
Et bien sûr , il faut que je trouve :

mardi 15 juillet 2014

Divergente 3, de Véronica Roth

Avis : 7/10
Présentation : 
Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Ce que j'ai aimé : 
  • C'est une vraie fin : l'auteur donne les réponses à toutes les questions qu'on se posait à la fin du tome 2. De plus, le sort de chaque personnage est réglé, avec quelques (grosses) surprises.
  • Ce 3ème tome reste dans la lignée des précédents: le monde de Tris n'est pas "le monde de oui-oui", c'est un monde violent dans lequel il n'est pas facile de faire des choix, et parfois les personnages commettent des erreurs qui les rendent crédibles et surtout humains. Le dénouement va dans ce sens.
  • La deuxième partie du roman réserve son lot d'actions, de retournements de situations, et d'émotions!
  • Il y a une réflexion intéressante sur la nature même de l'être humain, et les dérives d'une société qui cherche à l'améliorer en manipulant la génétique. On reste cependant dans un roman pour la jeunesse, et l'histoire des personnages prime sur l'argumentation.
Ce que je n'ai pas apprécié : 
  • Malgré tous les points positifs évoqués précédemment, je me suis ennuyée pendant la première partie du roman... Certes, les explications sont importantes, et elles étaient attendues, mais j'ai trouvé tout cela un peu délayé...
  • L'histoire d'amour entre Tobias et Tris....confiance...pas confiance...on se réconcilie...on n'est plus d'accord...ça ralentit également beaucoup l'histoire. Mais je ne doute pas que cela plaise aux adolescents...et après tout ces romans sont d'abord faits pour eux donc ce n'est pas un point négatif pour tout le monde.
  • Je trouve que les personnages arrivent trop souvent à tromper des gens qui sont pourtant de grands manipulateurs, et qui à mon avis prendraient un peu plus de précautions pour se défendre ou se prémunir de Tris, Tobias ou même Marcus. Il y a un peu trop d'incohérences pour moi, surtout à la fin et quant au devenir de Chicago et du centre de Bien-être génétique...c'est un peu facile quand on compare à tout ce qui s'est passé depuis le tome 1.
En conclusion, cette trilogie m'a plu , mais j'ai été un peu déçue par ce 3ème tome qui n'est pas mauvais, loin s'en faut , mais que j'espérais plus haletant.

mercredi 9 juillet 2014

Patients de Grand Corps Malade

Avis : 8/10
Présentation :
"J'ai envie de vomir.
J'ai toujours été en galère dans les moyens de transport, quels qu'ils soient. J'ai mal au coeur en bateau, bien sûr, mais aussi en avion, en voiture... Alors là, allongé sur le dos à contresens de la marche, c'est un vrai calvaire.
Nous sommes le 11 août et il doit bien faire 35 degrés dans l'ambulance. Je suis en sueur, mais pas autant que l'ambulancier qui s'affaire au-dessus de moi; je le vois manipuler des tuyaux, des petites poches et plein d'autres trucs bizarres. Il a de l'eau qui lui glisse sur le visage et qui forme au niveau du menton un petit goutte-à-goutte bien dégueulasse.
Je sors tout juste de l'hôpital où j'étais en réanimation ces dernières semaines. On me conduit aujourd'hui dans un grand centre de rééducation qui regroupe toute la crème du handicap bien lourd: paraplégiques, tétraplégiques, traumatisés crâniens, amputés, grands brûlés...
Bref, je sens qu'on va bien s'amuser."
Ce que j'ai pensé du livre : 

Le récit  s'ouvre sur deux textes de chansons : "Sixième sens" qui évoque le handicap,  et "Je dors sur mes deux oreilles", véritable hymne à la vie. Ces textes, qui sont aussi autobiographiques, sont emprunts de poésie, et contrastent avec le ton du récit lui-même qui est assez froid, fait de phrases courtes, presque uniquement explicatives. On sent une certaine pudeur, une volonté de ne pas s'apitoyer et de faire comprendre le quotidien des malades du centre de rééducation dans lequel Fabien Marsaud a séjourné. Ce n'est pourtant pas un récit triste car il est parsemé de touches d'humour qui mettent à distance l'émotion. Elle n'est d'ailleurs jamais loin, et ce sont les non-dits qui la provoquent. Grand Corps malade a rendu hommage, en racontant son vécu, à tous les "Patients" qu'il a rencontrés (et aussi à tous les autres...)
Quand j'ai refermé le livre, une petite larme à l’œil je dois l'avouer, je me suis dit qu'il fallait relativiser nos petites misères,et surtout profiter de ce que nous apporte la vie.

J'ai lu ce livre dans le cadre du Challenge Partage sur le forum Partage Lecture.

Voici une chanson de Grand Corps Malade. Je trouve les paroles et clip magnifiques :


mardi 8 juillet 2014

Frankenstein de Mary Shelley


Avis : 7/10
Présentation :
Le 1er août 17.., alors qu'il effectue un voyage d'exploration dans l'océan Arctique, le capitaine R. Walton, commandant l'«Albatros», recueille à son bord un naufragé à demi mort de froid, dérivant sur un banc de glace. Se prenant d'amitié pour le capitaine, le rescapé lui fait le récit de sa vie et lui confie son terrible secret : homme de science, il a créé un être à l'apparence humaine mais, habité de passions animales, le monstre s'est révolté contre son créateur, le docteur Frankenstein...

Ce que j'ai aimé :

  • Une langue soignée et poétique, au charme suranné.
  • La créature de Frankenstein est un monstre, mais on ne peut qu'avoir pitié de cet être voué à la solitude. Je connaissais pourtant globalement l'histoire, mais je me suis mise à espérer pour lui un sort moins cruel.
  • Un récit moderne pour son époque, et toujours d'actualité, qui interroge notre rapport à la science et notre responsabilité par rapport à certaines de ses dérives. 
Je n'ai pas apprécié : 
  • Victor Frankenstein ( le créateur, non la créature qu'on nomme par habitude ainsi alors que ce n'est pas le cas dans le roman ) m'agace. On sent l'influence romantique dans ce roman du début du 19ème siècle! Ainsi, le personnage principal ne cesse de geindre, il tombe malade à chaque coup du sort...et ne se remet pas vraiment en question en ce qui concerne sa créature, même s'il ne cesse de battre sa coulpe pour ses propres malheurs.
  • Des longueurs (surtout dans la description des états d'âme de Frankenstein)...j'avoue avoir passé quelques paragraphes un peu trop redondants à mon goût.
Allez...une petite photo pour la plaisir...Boris Karloff dans La Fiancée de Frankenstein...



samedi 5 juillet 2014

Gros craquage!!!!!!!

Je suis allée à La Nuit du livre à Esquelbecq


Une Nuit des Livres, c'est quoi ?

Une fois l’an, de 16h jusqu’au cœur de la nuit, l’association « Esquelbecq, Village du Livre » métamorphose cette bourgade flamande, en une véritable librairie de plein-air pour que petits et grands, chineurs et bibliophiles puissent venir assouvir leurs envies de lectures, de rencontres, de partage…

Mes enfants et moi en avons profité pour faire le plein de romans pour les vacances (oui, je sais, je suis de mauvaise foi...ma PAL déborde déjà...).
Voilà mes petites trouvailles...des livres neufs à moitié prix (parfois encore moins chers...). Je vous passe celles des enfants, j'en aurais pour des heures à charger les photos.

Des policiers : 


Des Autobiographies : 


Du classique et du moins classique...




vendredi 4 juillet 2014

La Liste de Siobhan Vivian


Avis : 7/10

Présentation : 
LA LISTE À ENCORE FRAPPÉ!   
 Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d’année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n’a jamais réussi à empêcher qu’elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer… pour le meilleur ou pour le pire ?

Ce que j'ai aimé : 
  • C'est un bon roman pour la jeunesse : on y retrouve des préoccupations actuelles, dont celle du culte de l'image chez les lycéens, ainsi que des personnages crédibles.
  •  Ce roman fait réfléchir car il ne présente pas les choses de manière manichéenne. En effet, il n'y a pas celles qui sont du bon côté (les belles) et celles qui sont du mauvais (les moches), ni même les méchantes et les gentilles,  mais des adolescentes qui doivent apprendre à vivre dans un monde où le regard des autres est devenu ce qui est le plus important. Aucune n'en sortira indemne.
  • Les petites notes, qui peuvent être utiles pour comprendre les éléments de la société américaine.
  • La fin :  l'auteur ne donne pas de leçons, et c'est à chacun de se faire une opinion et d'imaginer le devenir de chacune.
J'ai moins apprécie : 
  •  8 personnages principaux, ça fait beaucoup. J'ai parfois eu du mal à  me repérer.
  • Le thème de l'anorexie est abordé mais je trouve que le cas du personnage qui en souffre est un peu bâclé.
  • J'attendais quelque chose de plus cynique. Cependant, il s'agit d'un roman pour la jeunesse, donc le traitement du sujet reste un peu superficiel.